Le Temple déraciné, un conte pictural de Guénola Jouany – Lanleff


Guénola Jouanny, l'artiste a peint la toile « Le Temple déraciné » qui va orner un mur de la mairie.

Portrait

Guénola Jouanny, artiste plasticienne, présente la toile du Temple de Lanleff exposée lors du dernier festival, Les routes de Lanleff.

« Une nuit à la belle étoile »

Cet été, j’ai passé quelques nuits à la belle étoile, à l’intérieur du Temple. C’était magique, féerique. L’esprit libre, de nombreuses images défilaient dans ce voyage nocturne. Tout l’été, les visiteurs ont remarqué Ludu, le choucas apprivoisé de Tristan Le Moigne qui a aussi créé des petits moulages du Temple. J’en ai peint quelques-uns.

Ce temple isolé, le dernier de son espèce, suscite la curiosité, voire de l’attachement. Cet oiseau et le temple, ces singuliers éléments, devaient figurer sur la grande toile destinée à la décoration du festival. Il restait à mettre en scène ce décor avec tous les ingrédients. J’ai imaginé Ludu déracinant le Temple, c’est amusant, décalé. Un dessin ébauche les premiers traits.

Équilibre ciel/terre

J’adore peindre les arbres. Autrefois un if poussait dans l’enceinte du Temple. Dans ma représentation, les racines sont un hommage à ce vieil arbre et elles représentent la vie qu’elles puisent dans la terre nourricière, mais aussi ces nouveaux fils électriques enracinés pour l’éclairage nocturne.

Sur la toile, de nombreuses planètes sont représentées : le soleil, la lune, saturne. La prédominance des cercles rappelle la forme du temple circulaire vue du ciel.

Les reflets chaleureux de la lune éclairent les festivaliers qui dansent au clair de lune. Ludu, ce grand oiseau qui représente le masculin, agrippe dans ses grandes pattes le Temple circulaire, symbole du féminin. Ce choucas, mascotte de l’été, protège, veille, inspire les bons augures.

Un voyage intergalactique

La nuit, en secret, il fait prendre le grand air au Temple, dans un espace psychédélique intergalactique et le ramène sagement après son voyage dans l’univers. Ces souvenirs estivaux insolites sont gravés dans ce conte pictural futuriste né d’une histoire de peinture collective avec Julien Lefebvre et Olivier Goarin, autres décorateurs du festival.

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